Conclusion

La contraception est un outil utilisé pour contrôler les naissances. Elle est avant tout un choix et une responsabilité qui peut être partagée entre partenaires sexuels. Il est indispensable de comprendre qu’une contraception est un choix personnel et qu’il n’y a pas de réponse globale pour des personnes toutes différentes. Que vous optiez pour une méthode hormonale, non-hormonale, longue durée ou occasionnelle, l’important est de trouver ce qui vous convient le mieux. Prenez le contrôle de votre santé, de votre bien être et de votre avenir et laissez-vous conseiller par un professionnel de santé afin de trouver la contraception qui est faite pour vous !
Ne l’oubliez pas, vous n’êtes pas seul.e.s dans cette démarche, des professionnels de santé, des associations et des ressources comme la notre sont disponibles pour vous accompagner et vous rassurer dans votre choix. Vous trouverez ici des liens vers des ressources utiles, des contacts de professionnels et des associations pour la contraception.
A bientôt et faites le meilleur choix pour une meilleure expérience!

AMELI et contraception : https://www.ameli.fr/calvados/assure/sante/themes/contraception
Santé publique FRANCE : https://www.santepubliquefrance.fr/
Planning familial : https://www.planning-familial.org/fr
0 800 08 11 11 est un numéro gratuit, anonyme et accessible partout en métropole et dans les Départements d’Outre-Mer. Il est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur la sexualité, la contraception et l'IVG.
OMS : https://www.who.int/fr

L’actualité a récemment fait face au scandale des implants Essure qui sont une alternative sans hormones à la contraception définitive, évitant ainsi la ligature des trompes.
Ces derniers, implantés à plus de 200 000 femmes en France entre décembre 2002 et Septembre 2017 (Accueil resist, s. d.), on était retiré du marché après la dénonciation de conséquences désastreuses comme des douleurs abdominales ou articulaires, des saignements vaginaux abondants, des burn-out, fatigues chroniques et des pertes de concentrations, des troubles cardiovasculaires (AP-HM - Hôpitaux Universitaires de Marseille, 2011). Commercialisés dès 2002 par le laboratoire californien Conceptus et racheté par Bayer en 2013, ces implants apparaissaient alors comme l'avenir de la contraception définitive féminine. Contrairement à la ligature des trompes, qui nécessite une anesthésie générale et une incision dans l'abdomen pour procéder par cœlioscopie, la pose de ces deux spirales métalliques de quelques centimètres à l'intérieur des trompes se pratique par hystéroscopie, par les voies naturelles (ENQUÊTE. « C’est un cauchemar », 2025).
Bayer aurait payé 1,6 milliards de dollars à l’amiable à 39 000 plaignantes américaines (ENQUÊTE. « C’est un cauchemar », 2025). Cependant, la société nie tout lien entre les effets secondaires survenus sur ces femmes et leurs implants. Béatrice, une femme de 55 ans a témoigné à l’encontre de ces méthodes de contraception et du géant pharmaceutique Allemand Bayer. Son cauchemar a débuté en 2013 et à durer 8 ans. Sous conseil de sa gynécologue, elle a dû faire face à une expérience à la fois traumatisante et irréversible.

« Le moment de la pose, je l'associe à de la torture. »
Béatrice,
porteuse d'implants Essure de 2013 à 2021

En effet, les implants Essure ne nécessitant pas selon le corps médical d’anesthésie, son souhait minimal d’être endormie n’a pas été pris en compte, la laissant ainsi faire face à une douleur effroyable semblable à celle d’un accouchement selon ses dire. Malheureusement pour la patiente, l’opération avait échoué et un seul des implants qui lui a été mis a été localisé sur la radio après vérification. Elle a souffert de ses douleurs pendant des années avant un retirement de ses trompes et de son utérus.
C’est aussi le cas de plusieurs femmes qui se plaignent via la plateforme Resist.
La firme Bayer nous précise pour sa part que "de nombreuses décisions de justice et expertises judiciaires ont reconnu l’absence de lien de causalité entre les préjudices allégués et le dispositif Essure. Aucune responsabilité de Bayer n’a été reconnue à ce jour"(ENQUÊTE. « C’est un cauchemar », 2025).